L’histoire et la nature me passionnent tout autant,
et depuis longtemps, celles des Ardennes plus particulièrement.
Les origines
J’ai vu le jour à Charleville, rue Forest, et vécu mes premières années à Sedan, avenue Leclerc, où habitaient mes parents. Mon premier jardin fut « le Botanique » (le jardin botanique de Sedan). Un peu plus tard, nous nous sommes installés sur « les Hauteurs », rue du Bois-Villet. Je me rappelle en particulier des promenades vers la Garenne. Ma première école (Résidence Ardenne) était plantée sur les anciennes fortifications. Et puis il y a eu « la maison de Cheveuges » avec son terrain de jeu : un grand jardin (3 500 m2), étendu à ceux des voisins, puis, quelques années plus tard, aux collines environnantes, ce qui a constitué un domaine d’exploration extraordinaire. La forêt est cependant longtemps restée tabou : nous avions interdiction formelle d’y entrer, ce qui n’a pas manqué d’exercer une grande fascination.
Avec un tel héritage, comment ne pas aimer l’histoire, Rimbaud et les forêts ?
Les études
Mes lectures d’enfant faisaient une part égale à la Hulotte, aux contes et légendes de l’Antiquité.
Plus tard, j’ai dévoré les revues Archéologia et Sciences et vie ainsi que la collection Time Life des grandes civilisations. Au collège, il a pourtant fallu choisir : s’orienter vers les sciences ou les sciences humaines. Un choix cornélien pour moi : je voulais être archéologue, donc les deux ! C’est l’histoire qui l’a d’abord emporté, me conduisant vers un baccalauréat « lettres-philosophie », puis à l’École du Louvre, avec ses cours sur l’Antiquité passionnants.
C’est alors que ma famille a dû quitter les Ardennes. Ce départ a été pour moi une profonde déchirure, un réel déracinement. Il a aussi entraîné un changement d’orientation : j’ai abandonné l’histoire de l’art pour suivre des études de lettres à Avignon, puis j’ai eu l’opportunité de m’initier au journalisme, qui mène à tout…
La vie active
C’est ainsi que j’ai débuté dans l’édition, en écrivant deux chapitres de La France fortifiée paru aux éditions Nathan. Parallèlement, j’ai continué des études à la Sorbonne, en égyptologie pour le plaisir, puis de nouveau en lettres (j’ai obtenu une maîtrise avec mention très bien grâce à un mémoire sur « Le thème de l’oisiveté dans les Scènes de la vie parisienne de Balzac »). J’ai appris mon métier d’éditeur auprès de professionnels expérimentés et souvent passionnés, dans le département des livres universitaires, puis celui des beaux livres (patrimoine, civilisations) et des ouvrages pratiques… progressant sans cesse pour devenir « responsable d’édition ».
En rejoignant le département « Nature » des éditions Nathan, j’ai eu le sentiment d’être vraiment à ma place. Cette collaboration, qui a duré 12 ans, m’a permis de contribuer à la publication de guides de terrain et de voyage nature, de beaux livres, d’ouvrages encyclopédiques comme la collection des Inventaires (faune de France, animaux domestiques, plantes protégées, oiseaux…).
J’aurais aimé poursuivre, mais les grands groupes évoluent et se restructurent, changent de priorités. Ce fut pour moi l’occasion d’une autre aventure éditoriale avec les Dictionnaires Le Robert où j’ai participé à la création d’un nouveau dictionnaire familial illustré et bimédia : Dixel, devenu par la suite Le Robert illustré. J’ai été en charge de la mise au point de la maquette et responsable de toute l’illustration (cartographie, infographies, photos, planches illustrées) en dirigeant une équipe d’iconographes et de rédacteurs, en proposant des sujets, en recrutant des auteurs et assurant le travail éditorial des contenus encyclopédiques.
Le déclic
Peu après la première édition du dictionnaire, j’ai pris une année sabbatique, le temps de décrocher un diplôme de design manager à Gobelins, l’école de l’image (et le grade de major de la promotion). Une année intense et passionnante au cours de laquelle j’ai découvert de nouvelles disciplines et, pendant cinq mois de stage, un autre univers, celui de la production audiovisuelle (Camera lucida). En participant à la conception d’un projet transmédia destiné à faire connaître les sciences participatives pour Arte, « Missions printemps », j’ai pris conscience qu’il était temps de revenir à ce qui compte pour moi depuis toujours.
Cela commençait par « rentrer dans les Ardennes ». Mais, même si je n’avais jamais perdu le contact en y revenant aussi souvent que possible, pour les week-ends, les vacances, en étant membre d’associations (Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais, Société d’histoire naturelle des Ardennes…), il n’est pas facile de renoncer à trente ans d’une vie.
Un nouveau métier
Mais en commencer une nouvelle est enthousiasmant ! Plus enthousiasmant encore, exercer un nouveau métier : guide nature et patrimoines (tout en réalisant quelques travaux d’édition en free lance). J’ai ainsi le sentiment de suivre un chemin logique, celui que depuis toujours je veux suivre et qui me permet d’apprendre sans cesse et de transmettre.
Apprendre et transmettre : un besoin insatiable
Créer des itinéraires pour faire découvrir la nature et l’histoire des Ardennes, et ensuite partager ces connaissances sur le terrain, les transmettre en donnant envie d’apprendre à d’autres : rien ne peut avoir plus de sens.
Je peux faire toutes mes excursions en français et en anglais. Je vous attends. Hope to see you soon.
Curieux de nature et d’histoire, je vous attends sur les chemins des Ardennes pour vous en faire découvrir tous les secrets !
Vous avez la parole
Voici les avis de ceux qui ont participé à des excursions en compagnie de Nathalie
J’ai découvert avec plaisir la ville de Sedan, son château, et la campagne environnante, en compagnie de Nathalie et d’un très beau soleil !
On ressent l’attachement de Nathalie pour ces lieux qui ont bercé son enfance et qu’elle raconte avec une vrai passion.
Grâce à ses explications et récits aussi bien historiques que sur la faune et la flore ardennaise, et à de belles ballades à pieds et sur l’eau (super le canoë), nous avons bien profité du week-end !
Nathalie nous a conduit lors d’une journée complète à Mouzon le 29 août ! Tandis que le matin était consacré à l’abbatiale, nous avons participé à une rand’eau sur la Meuse l’après-midi. Nous étions 48, 40 enfants de 10 à 15 ans et leurs 8 accompagnateurs ! Tous en ont gardé un très bon souvenir et ont manifestement passé une très bonne journée de reprise avant la rentrée des classes ! Chacun a pu à la fois découvrir cette incroyable église et cette partie sauvage de la Meuse ! Félicitations pour le professionnalisme avec lequel la journée a été préparée et l’adaptation du propos !
Merci 🙂
Nathalie